Vague à l'âme

Publié le par entre.solitude.&.folie.over-blog.fr

Un Instant , ou tout s'emmêle et se déméle, Sur ces touches légères s'égarent mes mains, mes lettres, mes mots et puis des phrases, des points ....Des silences ...

Les mots ne pourront decrirent ...Tout ces émotions instantannées ...Ces émotions que j'essaye de coucher sur un papier en esperant  soulager mes maux...

 

08.05.08.decoupage001



le vent murmure doucement dehors, portant parfois le cri perçant d'un oiseau de nuit en chasse, Assise sur une vaste terrasse, la jeune femme contemple le spectacle que la nature offre à ses yeux, rêveuse , d'un horizon à l'autre, sous un ciel immobile et constellé. Elle se demande si elle a fait les bons choix, si même elle  a réellement fait des choix ou si elle a embrassée tout ce que ses bras pouvaient contenir, compulsivement. Le monde est aussi vaste que ses réves, mais elle a le sentiment qu'à les suivre les uns et les autres, alternativement, sans cohérence, elle demeure dans un statu quo qui perdure. Ce n'est pas qu'elle ne se décide pas, c'est qu'elle tente d'emprunter la bonne voix et réussir à atteindre ses buts à la fois.Tout à coup elle frissonne, elle ne se sent pas très bien, elle a envie de fermer ses pensées et s'immerger dans la nuit. Mais rien n'y fait, ça tourbillonne et l'aiguillonne. elle se sent fragilisée sur son socle de pierre, un atlas portant la voûte céleste sur elle, écrasée par l'immensité du monde et des responsabilités qu'elle s'impose.  elle se sent seule là-haut, juchée sur son piédestal, isolée de tout et tous et pourtant au cœur d'un monde qui lui draine d'innombrables préoccupations. Lentement elle s'allonge et ses pieds remontent avec ses genoux qui se logent contre sa poitrine, de part et d'autre de ses bras repliés, tel un fœtus dans l'obscurité du ventre maternel, vulnérable et dénudée.  Les angoisses se diluent lentement dans la chaleur rassénérante du corps lové sur lui-même, l'avenir se recompose petit à petit, en gestation au cœur de cet embryon d'existence déjà grand et pourtant encore au seuil de la vie, si tant est qu'on cesse de l'être un jour. Les choses se remettent à leur place, le chemin parcouru éclaire le chemin à parcourir,

les choix se dessinent plus clairement dans l'esprit apaisé;

Elle sait ce qu'elle doit faire, ou du moins elle sait ce qu'elle doit cesser de faire pour se concentrer sur l'essentiel en se débarrassant de l'accessoire. 

Le corps se déplie, l'esprit s'embrume puis cède à un doux engourdissement : tout son être s'évade dans un sommeil réparateur.

Demain le jour se lèvera sur de nouvelles certitudes et le vague à l'âme de ce soir ne sera alors plus qu'un souvenir lointain, comme un rêve dont il ne resterait que les contrastes ...


foetus.


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