Dear Diaries ...

Cher  journal ^^ Si tu savait combien tu me manque, apparemment personne n'est passer par là, je ne t'ai pas abandonner,  ville de mes rêves, souvent je me retrouve devant cet écran à vouloir t'écrire quelques mots, t'adresser dans l'obscurité de ma nuit ces doutes et ces mots qui me viennent quand la nuit s'allonge et que je n'y trouve pas l'envie pour rejoindre l'oreiller comme un raccourci vers demain; mais jusqu'à présent la page était restée vierge, l'encre sèche, je ne trouve plus les mots, quelque part là-bas dans mes pensées je t’écris et déchires mes feuillets l'un après l'autre avec dépit ... trop de soucis qui se libèreraient au premier pas sur la piste; tu sais comme je suis ^^  quand la musique monte, tout mon esprit se déverse dans mon corps et je vis mes sentiments et mes soucis si ardemment que j'ai parfois l'impression de me consumer sur place...Telle une bougie, je me consume par mon propre feu... Et je finie toujours dans un coin de jardin à cacher mes larmes, à calmer les tremblements parce que je déteste dévoilée mes sentiments, par orgueil peut-être....je préfère mieux fuir comme une lâche avant qu'ils saisissent la réalité de ce qui m'arrive.. la réalité que j'ai honte de m'avouée 

Tu sais, cher journal, depuis un bon bout de temps j'accumule trop de charges, trop....que je prends sur moi, pour encourir le risque qu'elles se libèrent sur un coin de piste sans qu'il n'y ait aucun regard qui sache m'attraper ou me rattraper au vol ! Je crains les étaler devant les autres qui ne cessent d'essayer de briser cette coquille que je me suis forgé , je ne sais plus quoi faire !

pourquoi ces gens essaient toujours de briser ma sérénité ? Pourquoi viennent ils cracher leurs venin pour me pourrir l'humeur que je tisse de toutes mes force rien que pour dessiner un sourire sur mes lèvres ? Moi, qui leur offre que des roses, pourquoi je reçois que des épines en retour ? Je ne demande pas la lune ya 3ibad allah, loin de là, juste qu'on me laisse en paix

Tu sais, j'ai mal d'entendre si souvent dire que ce monde est "pourri", que cette société est un "immondice", que "l'homme est un animal sauvage", j'aimerais tellement qu'une personne soit là pour me rassurer en me murmurant que les beautés que mon cœur énumère ne sont pas de belles fantaisies que j'accroche à mes fenêtres quand je regarde dehors et qu'il pleut sous un ciel plombé, entre les murs de béton gris.

J'aime ce monde, j'aime la vie, j'aime l'humanité et je me surprends parfois à aimer jusqu'à cette société, peut-être pas dans son entier mais pour ces rares merveilles dont elle ne favorise pas la naissance. j'ai mal de ce pessimisme, de ce défaitisme, de cette vie et vision en gris sur fond noir. J'aimerais qu'on m'offre plus souvent le soleil comme je m'efforce de le réinventer pour ceux qui ont des gouttes plein les yeux et des nuages dans les pensées ...

Je veux des silences, où on ne me poses pas ces questions qui me fatiguent, qui veulent tout savoir sans au fond véritablement s'intéresser; on me demande par politesse comment je vais, ce que je fais de ma journée, comment je la vis et où je compte aller demain ou l'année prochaine mais personne ne m'écoutes sans rien dire, personne ne comprend, personne ne s’intéresse au fond

J'aimerais qu'une personne sois là ! à laquelle je confirais mes pensées au lieu de les perdre à tout jamais dans cette toile endormis .... Ce qui ne sera jamais du possible , Cher journal , tu es le seul et l'unique a qui je parle sans avoir peur que tu me fasse du mal , voilà pourquoi,  je ne quitterais jamais tes rivages, et sur tes tendre pages,  j'écrirais mes maux en espérant que le vent  les emportera un jour sur un bout de ciel bleu ...